Dans des petits bacs, 15-20-30 litres il est facile de garder et reproduire des petites crevettes d’eau douce.
Mon bac pour des White pearl
De très nombreuses Neocaridina sont proposées, de diverses couleurs, plus ou moins délicates, on trouve des variétés sélectionnées rouges, bleues, noires, vertes, rayées…
néocaridinas multicolores
Un bac très planté suffit, avec de la mousse de Java et du Riccia en quantité pour servir de cachette et de réservoir de nourriture aux zoés.
Je possède de nombreuses jeunes crevettes de 1 à 2 cm et il en naît régulièrement d’autres sans que je fasse quelque chose de spécial.
Le bac est très très planté de Cératophyllum et plein de mousse de Java, il est peuplé de quelques petits guppys.
Les sélections permettent actuellement d’obtenir des crevettes naines Caridina sp. de toutes les couleurs qui portent des noms commerciaux mais qui sont toutes capable de se reproduire entre elles .
Caridina sp. « Taiwan bee », red cherry, blue velvet, sakura, bleu pearl, white pearl, green jade, neon, tiger black, bloody mary etc…
La plupart vivent bien dans un petit bac avec sable et plantes mais certaines réclament un sol technique, des paramètres très stricts etc..
Atyopsis moluccensis
Atyopsis sur une souche.
Les Atydés sont représentés par 2 genres : Atyas et caridinas. Ici il s’agit d’Atya moluccensis qui sont originaires de Malaisie.
Elles mesurent de 6 à 8 cm et peuvent atteindre pas loin de 10 cm. Les pinces sont très discrètes, mais les 4 pattes avant ont des soies qui permettent de filtrer l’eau. Ces crevettes-bambou mangent des débris, des restes de nourriture des poissons ou des déchets qu’elles attrapent et dirigent vers la bouche, elles aiment aussi les artémias .Chez moi ,elles ne touchent pas aux plantes , n’abîment pas le décor et ne font que du ménage. Je les vois sur le sol ou sur les souches et racines en bois et régulièrement installées sur le filtre , mais elles ne grimpent presque jamais sur les feuilles des plantes.
Leur couleur peut varier selon le décor , du brun-vert à l’orange selon la couleur du sable ou des pierres du bac et certainement aussi selon leur alimentation.
Elles sont très sensibles aux nitrates et muent quasiment chaque mois !
Exigences :
Température de 24 à 26 degrés,mais il est tout à fait possible d’en conserver à 28 º,avec des Discus par exemple.
Dureté moyenne
pH aux environ de 7, mais supporte aussi 8 et plus !
Dans mon bac amazonien la température est de 29 degrés ,le pH de 6,5 et la dureté de 4 dGh
une Atya,
leur couleur varie selon les éléments du décor et selon leur nourriture
Atya molluccensis
sur une feuille dans le courant d’eau , près de la sortie du filtre
Crevettes caridina
Caridina multidentata ( ex- japonica ) ou crevette d’Amano
Les crevettes ont été popularisées par le Japonais Takashi Amano qui les utilise dans ses bacs pour limiter la pousse des algues vertes et pour ramasser tous les petits déchets organiques inaccessibles. Les Anglais les ont d’ailleurs surnommées Amano shrimp. On les a vues apparaître il y a environ 25ans, mais c’est seulement depuis 10 ans qu’on les trouve facilement en magasin et à des prix accessibles.
Appelée Caridina multidentata ( ex- japonica) elle a reçu récemment son véritable nom scientifique. Une équipe de scientifique de l’Université Nationale de Singapour, de l’Université de Ryukyus et de l’Institut National des Études Environnementales a étudié 6 espèces de crevettes japonaises, dans les Atyidae du genre Caridina, et a renommé la célèbre Caridina japonica qui devient Caridina multidentata.
Attention ! il règne une douce pagaille dans la nomenclature des ces bestioles…les magasins les vendent sous des noms fantaisistes, crevettes d’Amano, Caridina.bee, Caridina sp « zeylanica » , Caridina sp.1 , spII , crevettes miroir…. Il y a un problème d’identification : les magasins vendent tout et n’importe quoi sous le nom de Caridina ou Néo-Caridina : Il y a des « vraies » Caridina japonica, originaires du Japon, mais souvent aussi des crevettes « fantômes» qui ressemblent un peu aux Caridina quand elles sont petites mais qui sont des Macrobrachium, dotées de pinces et agressives, qui grandissent beaucoup. On achète aussi diverses Néo-Caridina, ou des crevettes non décrites, venant par exemple de l’Ile Maurice, de la République Dominicaine ou encore du Sri Lanka. On peut trouver une liste accompagnée de photos sur ce site allemand : http://www.wirbellose.de qui est actuellement une des bases de données des plus fiable et régulièrement tenue à jour.
On peut reconnaître les Caridina aux petites taches noires qui pointillent leur robe grise et à la ligne claire, bordée de noir, sur leur dos qui relie la tête à la queue. Elles sont presque transparentes, et leur couleur se modifie selon la nourriture disponible. Elles peuvent être teintées de rouge ou de vert et même de reflets jaunes.
Les mâles sont plus petits, 3 cm environ et présentent des petites taches noires et rondes alors que ces marques sont plus allongées, formant des traits, chez les femelles. On reconnaît aussi celles-ci à leur taille plus grande, jusqu’à 5 cm et très facilement quand elles portent des œufs, bien visibles dans leur cavité abdominale, et cachés par les pléopodes, ces appendices abdominaux placés sur la face ventrale de l’abdomen, qui lui permettent de nager en pleine eau et qui lui permettent d’oxygéner les oeufs pendant la durée de l’incubation
.
les oeufs à l’abri entre les pléopodes.
Les femelles sont plus grandes et un peu plus grosses. On les reconnaît surtout quand elles portent des oeufs ! Elles sont de couleur transparente mais selon les variétés certaines portent des ponctuations rouge-brun. Les mâles sont plus petits, 3 cm environ et présentent des petites taches noires et rondes alors que ces marques sont plus allongées, formant des traits, chez les femelles. Elles peuvent aussi être colorées de verts ou de brun selon leur nourriture
Dans les marais du fleuve Yamato et dans diverses rivières de son biotope d’origine, le GH varie entre 2 et 10°, et la température entre 20 et 30 degrés selon la saison. Les crevettes ont donc une large capacité d’adaptation.
Elles sont nettement grégaires, dans la nature on les trouve en groupe comprenant des centaines voire des milliers d’individus , on ne doit donc pas en introduire qu’une ou 2 dans un aquarium, mais au moins une dizaine et plus si possible. Attention de ne pas tenter de les faire cohabiter avec des gros poissons prédateurs les Discus et Scalaires les mangent très volontiers, de même que les grands Cichlidés et les Botia, qui dans la nature se nourrissent essentiellement d’invertébrés, crevettes et escargots. .
Si l’eau est dure et très minéralisée, elles grandissent vite et muent plus souvent. Mais si l’eau est trop douce et peu minéralisée, elles peuvent avoir des problèmes et il leur faut donc une eau contenant une certaine quantité de calcium et de divers oligo-éléments pour bâtir leur exosquelette. Elles ont besoin d’eau propre et sont très sensibles aux nitrates et aux métaux lourds(zinc, plomb…). Une poussée de nitrites dans le bac ou un taux de No3 supérieur à 50 mg/L les tue rapidement et les crevettes mortes sont alors de couleur rouge-orange. Elles sont aussi tuées par le cuivre fréquemment employé pour lutter contre les algues et pour se débarrasser des escargots.
Il semble qu’elles ont une espérance de vie de 5-7 ans au moins . Elles ont inoffensives, calmes et pacifiques à l’égard des autres habitants du bac. Il existe certaines crevettes dotées de pinces et vendues toutes petites mais qui grandissent très vite et qui sont des prédateurs très efficaces capables de sauter pour attraper des petits poissons, surtout la nuit. Il s’agit de Macrobrachium…
Les Caridina se déplacent en marchant sur le sol , sur le décor et les plantes mais peuvent aussi très bien nager en agitant rapidement leurs pattes. Elles semblent profiter du courant du filtre ou du rejet. Dans un bac sans poissons, on les voit nager fréquemment et se déplacer rapidement à travers tout le bac en faisant des « loopings » en pleine eau . Dans un bac peuplé de poissons elles restent sur le sol ou sur le décor et il est nettement plus rare de les voir en pleine eau , loin de tout refuge ! Si on les cherche attentivement on les voit très souvent près de la surface, dans les plantes hautes.
ATTENTION : elles sautent très bien, elles sont capables de sortir du bac, et de sécher sur le tapis… de se promener sur le bord haut des vitres, à l’extérieur du bac pour passer dans la décantation ou pour changer d’aquarium…(si on a des bacs côte à côte, on retrouve régulièrement des crevettes dans les bacs voisins , même si on ne les y a pas introduites. )
ATTENTION : Les Botia macracantha (et la plupart des autres Botia aussi quand ils atteignent une certaine taille ) les attaquent et les dévorent ainsi que les cichlidés non herbivores, certains gros cichlidés africains par exemple. Elles sont souvent introduites dans des aquariums qui abritent des Scalaires ou des Discus… 😡 Si on leur propose beaucoup de cachettes et si le bac est très bien planté et dispose de nombreuses anfractuosités et recoins inaccessibles, alors les crevettes ont une bonne chance de survivre à la voracité des gros poissons car au moment de la mue elles sont très vulnérables. .
Il faut un aquarium avec des algues pour que les crevettes puissent facilement se nourrir. Sinon on peut leur distribuer des comprimés de fond, coupés en 4, ceux pour les Corydoras ou les Plécos , qui sont pleins de spiruline.
Les paramètres de l’eau sont assez larges. Les Caridinas supportent des températures de 15 à 28°C, une dureté de 2 à 20 dGH, et un pH compris entre 5,8 et 8,0. mais elles préfèrent une eau un peu dure. Si l’eau est trop douce elles ont parfois des problèmes lors des mues et n’arrivent pas à survivre…L’ajout dans le bac d’un os de seiche 1-2 fois une heure par semaine et destiné aux Ampullaires, peut aussi intéresser les crevettes, je les ai souvent vues s’y accrocher.
Elles sont très sensibles à l’ammoniaque et à l’ammonium, et à la présence de cuivre et de métaux lourds dans l’eau du bac. Elles meurent en quelques heures si on fait dans l’aquarium un traitement anti-algues qui contient du cuivre.
Quand le pH est en dessus de 7.5 les crevettes deviennent moins actives. Je déconseille par exemple d’en placer dans un aquarium pour cichlidés africain type Tanganyika avec une eau très dure et un pH trop haut.
Les Caridina multidentata ( ex- japonica) aiment l’eau richement oxygènée, on peut prévoir une bonne filtration assez puissante ou un bulleur.
Faciles à nourrir, elles sont omnivores et consomment les algues vertes et les déchets qui s’y déposent, restes de nourritures et petits animalcules, elles se précipitent sur les comprimés de fond destinés aux Loricariidés, et se jettent avec un bel enthousiasme sur les vers de vase ou les larves de moustiques ainsi que sur les daphnies vivantes ou congelées, qu’elles n’hésitent pas à subtiliser sous le nez des poissons plus lents. On les verra aussi faire disparaître complètement tout poisson mort.
L’élevage de certaines espèces pose des problèmes
On voit très souvent des femelles portant des œufs, bien à l’abri sous leur ventre entre les pléopodes, mais on ne voit jamais de jeunes dans nos bacs… C’est normal ; d’abord parce que les larves à la naissance sont très petites (environ la taille d’une nauplie d’artémia) et qu’elles se font manger très vite par les poissons mais surtout parce que leur développement réclame un passage en eau saumâtre
.
Une femelle portant des oeufs
Au moment où la femelle est prête à être fécondée, elle attire de nombreux mâles, qui vont la pourchasser et former comme une grappe en s’accrochant à elle mais seul l’un d’entre eux la fécondera. On peut régulièrement assister au spectacle surprenant d’une femelle entourée d’une grappe de 5 à 10 mâles très entreprenants.
Tout un groupe de mâles pour féconder une seule femelle
Les œufs vont commencer à se développer après la fécondation, ce qui signifie que quand on voit une femelle chargée d’œufs ils sont tous déjà fécondés et en cours de développement. Les oeufs sont produits à l’intérieur du corps de la femelle et sont transférés après la fécondation sous son ventre. Si les oeufs ne sont pas fécondés, ils tombent immédiatement. Elle porte porte ses oeufs 4 semaines et fait les mouvements continuels avec ses pattes pour les aérer, les oxygéner . Ils sont très visibles.
Dans leur milieu naturel les Caridina multidentata se reproduisent au printemps et les larves dérivent petit à petit en descendant le fleuve vers la mer, donc vers une eau de plus en plus salée jusqu’à l’estuaire où elles vont grandir et muer plusieurs fois Plus tard dans l’année les jeunes crevettes remontent le courant et se retrouvent en eau 100% douce.
Pour tenter de reproduire ce schéma en aquarium il est nécessaire d’installer un second bac pour faire grandir les zoés. On choisit par exemple un petit aquarium en plastique d’une vingtaine de litres qu’on remplit à demi avec l’eau du bac communautaire, un chauffage réglé à 24°C, un petit filtre sous sable ou à exhausteur et un bulleur (= pompe à air). Il faut prévoir d’éclairer ce bac pour favoriser au maximum le développement du plancton et des algues.
On y transfère 2 ou3 femelles pleines d’oeufs après 3 bonnes semaines d’incubation.
La femelle courbe et replie son corps et se tend brusquement tout en faisant des mouvements avec ses pléopodes. Si l’on n’assiste pas à la ponte, on voit un nuage de petits points blancs qui nagent dans le bac et l’on peut retirer la mère après l’expulsion de ses larves qui vont se cacher dans la mousse de Java pour s’y nourrir. Généralement elle lâche les œufs pendant la nuit, soit tous d’un coup en une heure, soit les éclosions peuvent s’échelonner sur 2 à 3 jours…
Larve âgée de 21 jours
larve âgée de 27 jours
merci Patrick pour ces photos ; d’autres sont visibles ici : http://caridina.japonica.online.fr/
Il ne faut pas les laisser plus de 5 jours en eau douce mais il est nécessaire de saler petit à petit l’eau de leur bac. Il y a 2 façons de procéder selon l’espèce de Caridina que l’on possède :
-soit elles sont originaires de Corée et de Taiwan et réclament une vraie eau de mer avec une salinité de 33-34 grammes de sel par litre, pour reproduire l’eau de mer,
-soit on a des Caridina qui ont besoin d’eau saumâtre (originaires du fleuve Yamato) et l’on se contente alors d’ajouter du sel pour obtenir finalement 17gr/L. Il faut faire des essais pour le savoir, et l’emploi d’un densimètre peut s’avérer nécessaire.
Il est possible de prendre du sel reconstitué comme celui qui est utilisé pour les aquariums marins ou du sel de Guérande ou encore un sel de mer brut. Evitez le sel de cuisine enrichi d’iode ! La méthode la plus simple est de préparer une dizaine de litres d’eau de mer environ 15 jours à l’avance, de bien la brasser et d’y laisser se développer une eau verte, chargé de phytoplancton. Puis, dès le 3è jour après l’éclosion, d’ajouter quotidiennement quelques litres de cette eau de mer dans le bac de croissance, pour arriver au taux de salinité désiré en 3-5 jours. J’emploie du gros sel de mer , ou je récupère quelques litres d’eau d’un de mes aquariums marins. Il faut faire la transition assez lentement , sur 2 ou 3 jours et pas d’un seul coup sinon toutes les zoés meurent en une heure. Il n’est pas possible par exemple de les transférer d’un coup dans un bac d’eau de mer. J’ai essayé et j’ai eu 100% de pertes…
L’introduction d’une souche de Dunaliella salina, une algue planctonique, ou tout autre phytoplancton marin, permet de nourrir les zoés. Il est aussi possible de diluer un tout petit peu de levure fraîche de boulanger dans de l’eau et de distribuer cette eau avec une seringue, 10ml par jour. (Attention à la pollution !) Pour les nourrir , j’emploie du Liquizell et en plus je verse chaque jour dans leur bac quelques cuillères d’eau verte, pleine d’algues microscopiques… (obtenue dans une bouteille d’eau derrière une vitre en plein soleil ) La mousse de Java et le Riccia sont bien utiles car ils produisent des quantités d’infusoires et servent en même temps de refuge aux petites crevettes. La Mousse de Java pousse très bien en eau saumâtre , le Riccia ne pousse pas mais survit au moins 2 semaines sans problème ce qui permet de bien démarrer les zoés.
Elles apprécient aussi des petits morceaux de comprimé de spiruline .
Après un mois environ si les jeunes sont bien nourris, ils muent et commencent alors à ressembler à une crevette miniature et non plus à une larve qui flotte la tête en bas. La transformation peut prendre entre 4 et 6 semaines car toutes ne grandissent pas au même rythme, il y aurait 9 stades larvaires. Quand elles font toutes un peu plus d’un centimètre il est possible de diminuer petit à petit la salinité de l’eau du bac d’élevage pour se retrouver avec de l’eau douce en 8 ou 10 jours. Je redescends doucement la salinité en faisant des changements d’eau chaque jour avec de l’eau douce… J’essaye toutefois de garder une eau assez dure et je n’emploie pas d’eau osmosée. Au contraire j’ai tenté de durcir l’eau du robinet en employant un peu de Sera Mineral Salt et obtenu des meilleurs résultats avec une eau plus dure : Kh supérieur à 15.
une femelle
Heureusement qu’elles pondent tous les mois, il m’a fallu pas mal d’essais infructueux avant d’arriver à garder les jeunes plus d’un mois !
Dans le bac de repro des crevettes, je n’ai qu’un petit filtre d’angle actionné par une pompe à air; c’est ce que je trouve de plus pratique pour les aqua où il y a des alevins ou des petites bestioles qui risquent d’être aspirées…On doit aussi pouvoir employer un filtre sous sable.
Sur la photo on voit des petites crevettes de 5 à 8 mm environ
Le planorbe permet de se faire une idée de leur taille par rapport à un adulte
Celles-ci font un centimètre environ Crevettes Neo Caridina faciles à élever en eau douce.
Mon bac pour des White pearl
Heteropoda
J’ai acheté au début 2003 des crevettes vendues sous le nom de néo-Caridinas sp. qui après recherche pourraient être des Caridina denticulata, qui mesurent 3 à 4 cm , elles sont un peu moins transparentes et portent une ligne plus sombre sur le dos
Elles se reproduisent sans problème dans une eau 100% douce sans qu’il soit nécessaire d’ajouter du sel.
Un bac très planté suffit, avec de la mousse de Java et du Riccia en quantité pour servir de cachette et de réservoir de nourriture aux zoés.
Je possède maintenant de nombreuses jeunes crevettes de 1 à 2 cm et il en naît régulièrement d’autres sans que je fasse quelque chose de spécial.
Le bac est très très planté de Cératophyllum et plein de mousse de Java, il est peuplé de quelques petits guppys.
des bébés de 3 mm environ parmi les plus grosses.
photo d’une mue, dévorée par un escargot et par une autre crevette
Macrobrachium
Crevettes de la famille des Palaemonidés, dont certains membres comme les crevettes roses vivent en Europe. Les Macrobrachium se rencontrent principalement dans le sud-est asiatique. Ces crevettes qui sont régulièrement importées, les plus courantes semblent être Macrobrachium lanchesteri et Macrobrachium lar, mais il est très difficile de reconnaître les différentes espèces. Elles sont presque transparentes, mesurent environ 2 cm quand elles sont vendues mais atteignent facilement 10 à 12 cm après un an !!!
Les premières paires de pattes marcheuses sont très développées, surtout pour les mâles chez qui elles sont parfois plus colorées. Les pinces sont très longues et ont beaucoup de force.
Les Macrobrachium sont des crevettes résistantes, elles semblent moins sensibles aux composés azotés (ammoniaque, nitrites, nitrates) que d’autres espèces. Elles se déplacent en marchant sur le sol ou nagent.
Les mâles sont assez territoriaux, mais peu aggressifs entre eux et envers les femelles. Ils se limitent aux séances d’intimidation…
On peut assez souvent observer les Macrobrachium en train de nettoyer leur pinces et leurs pattes.
Elles préfèrent une lumière peu importante, et aiment bien les cachettes. Elles se tapissent volontiers sous les plantes.
Elles sont très faciles à nourrir, car elles apprécient la chair de moules , les comprimés pour poissons de fond, des vers de vase ou autres aliments congelés. Mais ne mangent pas d’algues, ou en tous cas pas chez moi 🙂 par contre elles chassent avec enthousiasme les petits poissons, guppys ou autres qui restent près du sol ou qui dorment sous les feuilles. Elles montent facilement en nageant pour tenter d’attraper des poissons, si ceux-ci ne sont pas assez vifs ils se font pincer et manger !
Elles possèdent un sens olfactif bien développé qui leur permet de trouver rapidement toute nourriture tombée au sol surtout s’il s’agit de vers de vase ou de tubifex qui déclenchent un vrai frénésie. .
Les individus sur ces photos mesurent plus de 10 cm sans compter la longueur des pinces!!
Vendues sous le nom de Crevettes fantômes
elles faisaient 3 cm à l’achat et plus de 10 cm 6 mois plus tard…
elle déparasite
Installation d’un petit aquarium de 60 Litres , cuve ouverte, sable noir
lampe Aquatic Nature 26W, ajout d’une 2è lampe après 3 mois
une dizaine de Néons innesi , 15 crevettes Néocaridina White Pearl
quelques planorbes