Nez rouges

Nez rouges, Petitella georgiae

  3 poissons qui se ressemblent terriblement et qu’on confond

Dans les bacs des détaillants aquariophiles, on trouve 3 espèces très proches, qui sont régulièrement confondues : Hemigrammus rhodostomus, Hemigrammus bleheri et Petitella georgiae.

Des examens attentifs montrent certaines différences de coloration ainsi que des variations dans les os de leur tête, ce qui permet tant bien que mal de les classifier. Les ressemblances visuelles sont telles qu’on peut penser qu’ils ont probablement eu un ancêtre commun.

En 1924 un explorateur nommé Ahl décrivit les Hemigrammus rhodostomus. Du grec rodho (rouge ) + stoma (la bouche). Cette espèce fragile fut peu à peu importée de la région de Belém, ville située dans la partie inférieure du cours de l’Amazone jusqu’à devenir dans les années 1950, un poisson parmi les plus populaires. Mais ils étaient difficiles à conserver longtemps en aquarium car ils perdaient leur belle couleur rouge et leur robe devenait terne. On découvrit petit à petit qu’il fallait les maintenir en eau douce et acide pour qu’ils restent en bonne santé et non pas dans une eau du robinet souvent trop dure.

En 1964 le Français Jacques Géry spécialiste des Characidés décrivit une espèce distincte : le Petitella georgiae, qu’il baptisa ainsi en l’honneur de sa femme prénommée Georgie. La couleur rouge de ce poisson est plus intense mais moins étendue que chez les Hemigrammus.

Bien des années plus tard, avec le développement de l’aquariophilie en Europe et aux Etats-Unis, les centres de collecte et d’exportation de poissons se sont étendus et se sont multipliés en Amérique du Sud, et en pêchant dans d’autres rivières plus éloignées une nouvelle espèce de nez rouges, les Hémigrammus bleheri, a été capturée et exportée et précisément décrite en 1986

H.bleheri

Ces poissons furent ainsi nommés en l’honneur d’Heiko Bleher qui conduisait une des expéditions d’exploration. Ils présentent une couleur plus soutenue et plus étalée, et obtiennent aujourd’hui un grand succès chez les aquariophiles. Ce sont les H.bleheri qui sont le plus souvent disponibles dans les bacs des marchands en Europe.

Ces 3 espèces sont régulièrement importées mais malheureusement très souvent mélangées ou mal identifiées …et pour compliquer les choses il semble bien qu’elles puissent s’hybrider !!

Pour reconnaître et tenter de différencier les 3 poissons il faut les voir ensemble. Si l’on a un seul individu sous les yeux et qu’on ne peut donc pas faire de comparaisons, la différenciation est plus ardue !Il faut observer la répartition du rouge sur la tête et la forme et la répartition des lignes noires sur la nageoire caudale : Tous trois ont du noir rayé de blanc sur la nageoire caudale.

P.georgiae a presque toute la queue noire alors que les 2 autres espèces ont l’extrémité de la nageoire caudale transparente. Petitella georgiae présente une longue bande noire au milieu de la queue, la partie supérieure de son œil est très rouge mais le rouge ne s’étend pas en delà des ouïes.

Chez les Hemigrammus bleheri, le rouge couvre le museau, la bouche, les opercules et avance sur le tronc, jusqu’au début de la ligne latérale. Les pointes de la caudale sont transparentes. C’est le plus beau et le mieux coloré des 3 poissons.

 

Chez Hemigrammus rhodostomus, la coloration est moins soutenue, l’œil est généralement peu coloré, et la teinte rouge se limite à la tête et aux ouïes, le pédoncule caudal présente aussi des taches noires. Par contre, il est plus facile à maintenir et à reproduire en captivité.

 

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Petitella georgiae (Géry & Boutière, 1964). /   Ordre des Cypriniformes  /   Sous ordre des Characiformes

Famille des Characidés.    /   Sous famille des Tetragonopterinae.

Nom courant : Faux nez rouge.

De caractère pacifique, vivant en banc, le faux nez-rouge peut cohabiter dans un bac bien planté avec une lumière tamisée, avec de nombreuses espèces de Tétras et de petits cichlidés sud-américains. Ces poissons délicats sont à réserver à des aquariophiles expérimentés. Peu souvent disponibles dans les bacs des animaleries, les Petitella georgiae sont régulièrement délaissés au profit d’autres poissons qui présentent aussi une tête rouge.

Originaire de la Colombie, du Pérou et de l’ouest du Brésil.

Les premiers spécimens décrits ont été capturés au Pérou près du village de Lagunas et dans les environs d’Iquitos. Aujourd’hui la plupart des P.georgiae sont des poissons sauvages, généralement capturés dans la région de Manaus. On les achète en admirant leur tête bien colorée mais on les perd fréquemment par méconnaissance de leurs besoins. Ils ont des exigences bien précises quant aux paramètres de l’eau

Poissons grégaires, hôtes parfaits pour un bac amazonien, dont la température ne dépasse pas 25-26 degrés, les nez rouges sont des poissons calmes et très sociables qui ont besoin d’espace pour la nage car ils sont assez remuants et animent tout l’aquarium par leurs déplacements incessants. Ce sont des poissons assez timides qui apprécient un bac bien planté, pour pouvoir se dissimuler dans la végétation et qui sont plus à l’aise sous une lumière tamisée.

 

La grande famille des Tétras compte bon nombre de poissons très colorés et paisibles pour peupler nos aquariums. Une fois qu’ils sont bien acclimatés, installés dans un bac pas trop peuplé et bien fourni en plantes diverses, ils sont généralement robustes et vifs.

Les Tétras à tête rouge font partie de la famille des Characidés qui compte plus de 800 espèces réparties dans les fleuves et rivières des forêts d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. On en trouve aussi dans quelques cours d’eau d’Afrique.

L’eau de certaines rivières amazoniennes est parfois appelée  » eau noire  » à cause de sa coloration foncée due aux feuilles et branches tombées dans l’eau et qui se décomposent en lâchant des tanins ;

Les biotopes sont multiples, on trouve des cours d’eau clairs larges et rapides, des fleuves boueux, des marécages, des bras morts presque sans courant et chaque espèce s’est adaptée à son environnement ce qui explique en partie l’incroyable diversité des poissons d’Amazonie.

 

Comme il y a peu de calcaire dans le sol, l’eau est donc très peu minéralisée ; puisqu’elle dissout peu de sels minéraux, sa conductivité est basse, de l’ordre de 10 à 30µ.cm3.

Les Petitella georgiae sont des poissons d’eau  » blanche  » mais qui s’habituent très bien à l’eau plus sombre et se montrent même plus rassurés dans un milieu moins lumineux. Cette nécessité de leur offrir une eau très acide et douce explique sûrement les difficultés rencontrées lors des tentatives de reproduction. Ils ont peu d’éclat dans les bacs des détaillants mais prennent toutes leurs couleurs quand les paramètres du bac leur conviennent bien.

 

 

Petitella georgiae est collecté généralement dans la région de Manaus au Brésil et dans quelques rivières de Colombie. Son habitat naturel est composé d’eau peu profonde, il se tient parmi les plantes, entre les racines et les branchages, proche de la rive, dans les zones de faible courant.

En aquarium il se place de préférence dans la partie centrale du bac, montant brièvement à la surface pour attraper de la nourriture ou descendant sur le fond pour en ramasser, mais il passe la plupart de son temps à se déplacer en pleine eau. Il apprécie aussi de pouvoir se dissimuler parmi les plantes.

Ce sont des nageurs actifs, toujours en mouvement mais qui passent la nuit immobiles juste au-dessus du sol, comme bon nombre d’autres Tétras d’ailleurs !

 

Les Petitella georgiae doivent vivre en groupe ; compte tenu de leur caractère grégaire, il vaut mieux les maintenir en banc d’au moins 8 à 12 individus pour respecter leur mode de vie et les voir s’épanouir. Ils sont toujours proches les uns des autres à tel point qu’il suffit souvent d’en attraper un dans une épuisette pour que les autres poissons du banc l’y suivent sans difficulté !

Les nez rouges sont souvent très délicats à acclimater mais une fois bien installés, ils sont résistants. Les poissons ont diverses origines et parfois les importateurs ont l’impression qu’ils sont tous porteurs de parasites intestinaux qui les déciment rapidement ou d’autres fois que leurs eaux d’origine sont très très douces et qu’ils s’adaptent difficilement aux paramètres de l’eau des bacs des magasins.

Le taux de mortalité est important. Les marchands et les revendeurs voient mourir les trois quarts des poissons lors de certains arrivages alors que d’autres fois ils sont tous en bonne santé et s’installent sans difficultés. Il faut donc soigner attentivement leur mise en eau et acclimater les nouveaux poissons avec un système de goutte-à-goutte, lentement et précautionneusement, pour éviter de perdre tout ou partie des poissons achetés.

Comme on ne peut pas toucher les poissons avant de les acheter, il est nécessaire de bien les observer dans l’aquarium du magasin. Plusieurs points sont importants :

Il faut vérifier que les écailles sont intactes qu’il n’y a pas de lésions apparentes, les couleurs doivent être vives et brillantes, les nageoires doivent être intactes (les maladies bactériennes commencent toujours par infecter les nageoires), les flancs ne doivent pas être creux.

L’attitude générale donne aussi des renseignements précieux : le poisson doit nager en pleine eau et ne pas rester posé au fond ou caché dans un coin sombre. Après l’achat, les poissons sont transportés dans un sac en plastique, avec un peu d’eau, parfois gonflé à l’oxygène.

À l’arrivé il faut éviter de vider directement le sac et les poissons dans le nouvel aquarium. Un temps d’adaptation est nécessaire.

On peut employer un seau en plastique posé au sol et un tuyau à air. On verse l’eau et les poissons dans le bidon et avec le tuyau, par simple système des vases communicants on ajoute petit à petit l’eau prélevée dans l’aquarium. Pour régler le débit, il suffit de faire un nœud au tuyau et de le serrer plus ou moins…Il faut procéder très lentement, tout en contrôlant régulièrement la température et les paramètres physico-chimiques de l’eau. Quand le bidon est plein ( ce qui peut prendre plusieurs heures pour des poissons délicats comme les nez rouges ) on attrape les poissons avec une épuisette et on les place alors dans leur nouvel aquarium et on jette le contenu du bidon.

 

 

Description.

Le Petitella est un petit poisson fuselé qui présente un corps allongé et svelte, dont la taille ne dépasse pas 5 à 6 cm. Les organes génitaux sont invisibles et pour reconnaître le sexe du poisson il faut l’observer par en haut, l’abdomen est plus rond chez la femelle tandis que le corps du mâle est nettement plus svelte.

 

La couleur générale est le gris, tirant sur le rose, mais qui peut varier selon l’éclairage, la tête et l’œil sont rouges mais la teinte rouge ne va pas au-delà des opercules et reste localisée sur le dessus de la tête. Le ventre est argenté, la queue est noire et présente et 4 barres blanches moins larges et presque horizontales. Le noir n’empiète pas sur le pédoncule caudal, les autres nageoires sont transparentes, sauf la nageoire anale qui arbore parfois une coloration plus sombre et une ligne noire. Comme d’autres poissons de sa famille le Petitella possède une petite nageoire adipeuse, située entre la dorsale et la nageoire caudale. C’est une nageoire molle, sans rayons, dont l’utilité reste encore inconnue…

La longévité de ces petits poissons toujours en mouvement ne dépasse pas 4 à 5 ans mais elle est malheureusement souvent raccourcie lorsqu’on les maintient dans une eau dont la température est supérieure à 24 degrés.

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Maintenance des Nez rouges en général

Pour la maintenance courante ils se montrent très difficiles sur la qualité de l’eau. Le taux d’ammoniac et les nitrites doivent être non-mesurables, les nitrates en dessous de 20 mg/L et la dureté inférieure à 8TH. Ces exigences signifient qu’il est essentiel de soigner l’entretien de leur bac et de faire des fréquents changements d’eau, en employant une eau douce et très peu minéralisée

On peut les installer dans un bac spécifique de 80 litres environ ou un bac d’ensemble de 150 litres dans une eau douce et légèrement acide dont le pH est compris entre 6 et 6.6 : Si les paramètres de l’eau ne leur conviennent pas, les couleurs des poissons pâlissent et deviennent ternes. Les magasins aquariophiles négligent souvent de respecter ces exigences ce qui fait que les poissons n’arborent pas leur plus belles couleurs dans les bacs d’exposition et passent inaperçus. Ils se colorent une fois achetés et acclimatés dans un bac amazonien au pH bas. L’eau de conduite ne convient généralement pas, il est nécessaire d’employer de l’eau osmosée ou de l’eau de pluie si l’eau du robinet est trop calcaire.

 

L’utilisation de tourbe dans le filtre pour assombrir l’eau du bac et la mise en place d’un sol sombre permettent aussi de mieux souligner leur coloration, tout en les sécurisant. Les nez rouges installés dans un aquarium bien planté, au sol constitué de quartzite noire sont plus vifs, plus actifs et mieux colorés que leurs congénères qui vivent dans un bac nu et bien éclairé. Les différences sont spectaculaires.

La présence d’une plantation importante améliore la sécurité des poissons et ils sont plus à l’aise, moins stressés et donc mieux colorés et en meilleure santé.

Si l’on prévoit de filtrer sur de la tourbe ou d’employer des extraits de tourbe liquides, il est nécessaire de retirer le charbon du filtre sans cela la tourbe ne pourra pas agir, car les tanins seraient rapidement absorbés. Il faut aussi surveiller attentivement le pH car dans une eau peu minéralisée, le pouvoir tampon est faible et les variations peuvent survenir très rapidement et tuer les poissons. L’injection de Co2, contrôlée par un pHmètre électronique et une électrovanne résout le problème et permet de stabiliser aisément les paramètres.

  H rhodostomus

La température ne devrait pas dépasser 24 à 25 degrés puisqu’une eau trop chaude diminue leur longévité, mais ils s’adapteront aussi dans un bac peuplé de Scalaires dont la température est de 26 degrés. Ils survivent mal dans un bac sous-oxygéné ou lors des hausses importantes de température pendant certains étés.

La reproduction des Petitella georgiae n’a jamais été décrite et semble difficile à réussir en aquarium. Tous les poissons proposés dans le commerce sont des poissons sauvages, pêchés en Amazonie et dont l’acclimatation pose parfois des difficultés.

Par rapport aux P.georgiae, les Hemigrammus seraient plus faciles à élever en captivité, ils demandent une eau très douce et acide,( un pH inférieur à 6) et beaucoup de plantes pour produire des micro-proies..

 

Nourriture.

Les Nez rouges sont des petits carnivores, faciles à nourrir qui acceptent volontiers les aliments congelés, des larves de moustiques, des artémias ou des tubifex ; ils mangent aussi des paillettes et des granulés de petite taille. Les aliments vivants ont beaucoup de succès et les poissons se jettent dessus avec enthousiasme.

Il est très important de varier fréquemment leur alimentation pour prévenir des éventuelles carences ou des manques de vitamines. Il est bon de répartir la ration alimentaire en 3 distributions au cours de la journée tout en contrôlant que tout soit mangé en 2 ou 2 minutes.

 

 

Reproduction.

C’est un ovipare qui fait partie des espèces dont le dimorphisme sexuel est peu marqué. Comme bon nombre de petits characidés, il est souvent difficile de différencier les sexes des Petitella georgiae. On voit des différences en observant les poissons par-dessus : les femelles sont un peu plus grosses que les mâles, qui restent minces et fuselés, quand elles sont gravides on remarque mieux leur abdomen rebondi et parfois, les rayures noires que les mâles arborent sur la nageoire caudale sont plus contrastés que celles qui sont présentées par les femelles.

 

La reproduction des P.georgiae pose pour l’instant des problèmes aux aquariophiles. Elle est délicate et difficile à réussir en aquarium. C’est un poisson ovipare qui pondrait ses œufs en pleine eau ou éventuellement parmi les plantes, comme d’autres membres de sa famille. Pour les amateurs avertis tentés par ce défi et qui voudraient se lancer dans sa reproduction, il faut isoler un couple ou 2 mâles et une femelle gravide dans un petit bac sombre de 50 litres environ avec une eau très douce (eau osmosée + filtration sur la tourbe, pH vers 5,5° dureté 2 TH). Une distribution régulière de nourriture vivante pendant les semaines précédentes est un atout important pour la réussite. Après la ponte, on retire les parents qui sont friands de leurs oeufs et l’on place le bac dans l’obscurité, comme lors des reproductions de Néons cardinalis, car les œufs sont certainement lucifuges. Au bout de 5 jours, les alevins pourront être nourris de zooplancton, d’infusoires ou de Liquizel™ ou de petites nauplies d’artémia.

La reproduction « industrielle » des bleheri est régulièrement pratiquée en Tchéquie entre autre, mais peu d’aquariophiles obtiennent des jeunes dans leurs bacs.

 

Hemigrammus bleheri

Hemigrammus rhodostomus

 

En résumé

 

AQUARIUM.

En verre collé de 120x50x40 soit 240 litres pour une douzaine de Petitella georgiae.

 

EAU.

Il faut employer de l’eau osmosée ou déminéralisée afin d’obtenir un pH acide et une dureté très basse. L’eau du robinet ne leur convient généralement pas du tout et cause beaucoup de morts dans les bacs des magasins. PH entre 5,5 et 6,5, dureté en dessous de 10TH.

 

ÉQUIPEMENT.

Un filtre intérieur à décantation ou filtre extérieur, capable de filtrer 2-3 fois le volume du bac en une heure et qui assure un brassage suffisant. Un combiné de chauffage permet de maintenir la température à 24 degrés.

 

ÉCLAIRAGE

Si on veut un aquarium bien planté il faut compter 1 Watt pour 2 litres d’eau donc prévoir un éclairage de 50 Watts environ. Ces poissons préfèrent des zones d’ombre il faut donc prévoir des plantes couvrant la surface pour atténuer la lumière. L’éclairage de 12 heures par jour est réglé par une minuterie.

 

ENTRETIEN.

Nettoyage des masses filtrantes tous les 2 ou 3 mois, selon le peuplement de l’aquarium, changement d’eau chaque semaine d’environ 15 à 20% du volume du bac, par de l’eau déchlorée et présentant les mêmes paramètres, tout en siphonnant bien les déchets déposés sur le sol. Nettoyage des algues sur les vitres chaque semaine ; bouturage et taille des plantes si nécessaire. Il peut être utile d’employer un produit comme Aquasafe™ selon la qualité de l’eau qui sort du robinet…

 

DECOR.

Un sol en sable de Loire, ou un sol sombre en quartzite pour les rassurer et souligner la coloration de leur tête, avec un sous-sol riche. Des plantes ainsi quelques racines de tourbières ou des souches qui permettent de conserver une eau légèrement acide, complètent le décor.

 

PLANTATION.

Des plantes à tiges, les plus hautes au fond Vallisneries, Hygrophilia, Ludwigia ou Microsorum et plus basse à l’avant comme des Cryptocorynes naines qui permettent de laisser libre un large espace de nage,

 

ALIMENTATION.

On alterne les distributions de flocons, de paillettes, de nourriture vivante ou congelée adaptée à la taille de leur bouche (des artémias, des tubifex ou vers Grindal). et distribuée deux ou trois fois par jour en petite quantité. Ce sont des omnivores à tendance carnivore qui apprécient les petites proies

 

POPULATION.

Ils peuvent partager leur bac avec d’autres poissons vivant en eau douce et acide.

Les néons innesi en banc ou un groupe de 6 Tanychtys albonubes, 6 Megalamphodus sweglesi, des poissons de surface comme un banc de 6 Carnegiella, ainsi qu’un couple de petits cichlidés sud-américains et 5 Corydoras.

 

Ce texte a paru dans le numéro 190 de mars 2002 d’Aquarium Magazine

©Véronique Ivanov